mercredi 9 décembre 2015

Madame Bovary/ Notre-Dame de Paris - Les Indispensables de la Littérature - Editions France Loisirs - Tome 7

Quatrième de couverture :

Madame Bovary : Le jour où la belle et jeune Emma épouse Charles Bovary, médecin timide et besogneux, commence en apparence, une histoire simple et provinciale sous le règne de Louis-Philippe. Chacun, dans ce monde, ne se soucie que de son argent et de son rang... Au cours d'un bal, Emma qui découvre la bonne société et ses fastes, s'éloigne peu à peu de la bonhommie médiocre de son mari... Elle se réfugie dans ses rêves et se laisse séduire. Coquette, multipliant les dettes et les amants sans pour autant trouver le bonheur. Perdue, ruinée, elle va chercher une issue pour échapper à la honte de sa vie gâchée...

Notre-dame de Paris : Premier roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris relate la destinée tragique d'une jeune gitane, Esmeralda, dans le Paris du XVe siècle. Victime de l'amour passionnel qu'elle inspire à trois hommes - Quasimodo, le sonneur de cloches de Notre-Dame, l’infâme archidiacre Frollo, le jeune capitaine Phoebus de Châteaupers - Esmeralda incarne l'héroisme romantique qui imprègne toute l'oeuvre du grand écrivain français. 

Mon avis sur la BD :

Je dois dire que cette collection de BD me tentait pas mal par son concept : l'adaptation de classiques connus en dessins afin de les rendre plus abordables à ceux qui n'aiment pas la littérature classique ou à ceux qui n'osent pas s'y lancer. Cependant, ma chronique va être compliquée à rédiger car je vais critiquer des classiques que je n'ai découvert que par l'image : je ne connais pas directement l'écrit de l'auteur, les critiques que je vais faire seront donc peut-être infondées sur certains points et il faudrait que je lise directement les classiques découverts ici pour avoir une réelle opinion dessus. Ma motivation première en achetant cette BD était surtout de découvrir le roman de Madame Bovary puisqu'il a été adapté au cinéma en octobre. 

Je dois dire que les planches de la BD sont très agréables à feuilleter : on a un côté beaucoup plus campagnard tirant sur le marron-vert pour les dessins de Madame Bovary alors que ceux de Notre-Dame de Paris alterne entre sombre (noir, rouge) et jour (coloré). Le dessin est fin, précis sur certaines planches et plus flou sur d'autres : en clair c'est une BD agréable à lire avec un réel travail exécuté dessus.

J'ai aimé découvrir deux classiques à la fois, mais pour des personnes qui aiment lire, on reste sur notre fin. J'ai regretté que certains passages de Madame Bovary semblent coupés, je sentais qu'il y avait quelque chose qui manquait et parfois je me perdais dans l'histoire parce que je ne comprenais pas comment tel ou tel personnage était apparu. Pour Notre-Dame de Paris, l'histoire m'a semblé plus compréhensible. Cependant mon impression globale est qu'il manquait l'écriture directe de l'auteur, peut-être aurait-il fallu que le roman soit adapté avec plus de planches, sachant qu'ici pour chaque roman on a 40 pages de BD. Je compte donc découvrir un jour ces romans en intégralité en lisant directement le classique, pour le roman de Notre-Dame de Paris cela ne devrait pas tarder d'ailleurs.

J'ai très peu accroché à l'histoire de Madame Bovary : cette femme m'a énervé dans son attitude. En effet, si elle trouve d'abord dans Charles Bovary un bon parti et une écoute, une intelligence rare, elle va vite s'ennuyer de son quotidien avec lui et lui être infidèle. Il est vrai qu'à l'époque (XIXe siècle) le divorce n'était pas envisageable comme à l'heure actuelle : cela excuse-t-il son infidélité ? Je ne crois pas. Je pense que Flaubert a voulu à travers ce personnage nous montrer qu'on peut vite être malheureux dans la vie : le bonheur c'est à nous de le construire. Ici Madame Bovary se laisse aller à la facilité : elle rêvasse d'autres hommes, perd son argent dans des frivolités... Il est vrai que le lecteur peut se dire pendant un temps : la faute vient tout simplement de Charles Bovary qui la délaisse et lui accorde peut-être moins d'attention. Oui mais, je pense clairement que Madame Bovary a aussi ses torts. Si l'attitude du personnage principal ne m'a donc pas plu, j'espère découvrir un jour le roman de Flaubert qui nous fait nous poser de bonnes questions : est-ce que le coupable est toujours celui le plus évident ?

J'ai énormément aimé Notre-Dame de Paris que ce soit dans les personnages, l'époque (XVe siècle), le lieu (Paris). L'histoire est tragique en elle-même et la fin ne fait qu'appuyer ce côté dramatique. Mais Hugo choisit de nous montrer des personnages du bas peuple : ceux qui sont dans les rues, qui vivent de mendicité. Et à l'opposé un archidiacre, dirigeant de Notre-Dame, vivant correctement. Oui, mais l'argent ne se trouve pas spécialement dans le bonheur : celui-ci va tomber amoureux d'Esmeralda, comme deux autres personnages du roman. Esmeralda est, elle, éprise de Phoebus : c'est là sa seule erreur finalement. Car c'est une femme dont j'ai admiré le caractère : elle préfère la mort à la soumission, elle est forte et jusqu'à l'échafaud elle ne changera pas de position. Hugo met en avant aussi le fait que sous les traits les plus laids on peut trouver bien plus que dans un physique raffiné. Découvrir le roman intégral me tente énormément maintenant, je veux voir plus en détails le style de l'auteur au-delà de l'histoire et voir la façon dont il va mettre en scène le XVe siècle, la part de recherche historique qu'il a implanté dans son roman. 

J'ai donc apprécié la lecture de cette BD mais je me retrouve quasiment plus frustrée de ne pas m'être tournée directement vers les classiques en eux-mêmes. Je suis une lectrice de littérature, pas de BD au final. Cependant le concept est bien et peut permettre d'ouvrir la littérature à des personnes qui en ont peur. 

Ma note :

3,5/5. Bien mais j'aurais du directement me tourner vers les romans écrits.

dimanche 6 décembre 2015

Les Hauts de Hurle-Vent - Emily Brontë - Ebook

Quatrième de couverture :

Lorsque Mr Earnshaw ramène d’un voyage un enfant abandonné, Heathcliff, les réactions de ses enfants évoquent les orages qui s’abattent sur le domaine des Hauts du Hurle-Vent. Le fils Hindley n’accepte pas cet enfant sombre et lui fait vivre un enfer. La fille, Catherine, se lie très vite à lui, d’un amour insaisissable et fusionnel. Tous trois grandissent, dans cet amas de sentiments aussi forts qu’opposés. Heathcliff devient un homme sans scrupule, qui jure de se venger des deux hommes ayant empêché le déploiement de son amour : Hindley, le frère ennemi, et Edgar, le mari de Catherine. La destruction de ces deux familles et de leurs descendances constitue alors son seul objectif. Dans les paysages sauvages et immuables des landes du Yorkshire, les déchirements sont nombreux et cohabitent dans une passion extrême et des tourments destructeurs... 

Mon avis sur le livre :

J'ai commencé ce livre il y a un mois et demi en lecture commune avec ma grand-mère. L'idée était de lire un classique de la même époque que les romans de Jane Austen et d'une auteure que je n'avais jamais lu, en l’occurrence Emily Brontë. Je connaissais le roman seulement par son nom et ne savait pas du tout le contenu de l'histoire. 

On découvre des personnages aux multiples facettes : un vieil homme, Mr Earnshaw, qui est généreux et va abriter sous son toit un enfant trouvé lors d'un de ses voyages nommé Heathcliff. Celui-ci n'est pas accepté par l'intrépide Catherine et par le calme Hindley, enfants de Mr Earnshaw, il fait irruption dans un foyer et ne trouve pas sa place. De nombreuses péripéties et tragédies amoureuses vont alors avoir lieu : elles vont changer Heathcliff, en faire un homme dont le principal but est de se venger et détruire.

Ce que j'ai beaucoup apprécié est de découvrir l'histoire de ces personnages sous le point de vue de Nelly, la domestique, qui raconte l'histoire à Mr Lockwood, un homme de passage et locataire de la Grange, maison à quelques miles de celle de Hurle-Vent. Cette femme a vécut directement ce qui s'est passé mais a du recul et pose de façon objective les diverses personnalités des protagonistes qu'elle a su décortiquer au fil des années. En effet, le récit commence dans les années 1760 pour se terminer au début du XIXe siècle. On suit donc plusieurs générations, on va découvrir les enfants des enfants de Mr Earnshaw.

Je dois dire qu'on rentre vite dans l'action : on a peu de description, l'écriture est facile à comprendre, on ne dirait quasiment pas du classique. J'aime beaucoup les écrivains de cette époque pour leur style léger, entraînant. Je me suis sentie facilement plongée dans l'univers de la campagne anglaise avec sa colline, ses deux maisons, le vent s'infiltrant par les volets et faisant grincer les maisons. Cependant, j'ai trouvé parfois quelques lenteurs au récit, un quelque chose qui manquait pour accrocher complètement mon attention, c'est comme si à certains moments j'étais totalement dans l'histoire et à d'autres que je le regardais de loin.

Peut-être que ce manque de proximité à l'histoire résulte de la part sombre de celle-ci. Car on est face à certains personnages fous, qui ont des visions, voit des fantômes. La mort est partout, elle sévit et fait basculer le cours des choses. J'ai parfois trouvé que le côté tragique était trop à son extrême. C'est donc un drame anglais aux touches boisées, qui se lit agréablement au coin du feu, quand la pluie tombe. 

Tout les personnages ne m'ont pas plu, la violence d'Heathcliff m'a parfois refroidie. Mais j'ai énormément apprécié Cathy qui a un sang-froid, une joie de vivre et qui garde son insouciance malgré tout ce qu'il va lui arriver : elle fait preuve d'une force de caractère et de courage indéniable. Le fait de suivre une famille m'a plu : on la voit évoluer, changer au fil du temps. 

Ce livre est donc un classique que je ne regrette pas d'avoir lu mais auquel j'ai trouvé pas mal de points négatifs, qui ne m'a pas totalement convaincu. La fin rattrape finalement tout et donne cette touche d'espoir attendue.

Ma note :

2.5/5. Je n'ai pas été totalement convaincu, il manquait ce petit truc.

vendredi 4 décembre 2015

Les Lutins Urbains, Les Lutins noirs - Renaud Marhic - Editions P'tit Louis - Tome 3

Quatrième de couverture :

On les croyait disparus à jamais,

chassés de nos contrées par la modernité.

Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne, les lutins se sont faits urbains !

Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs

d’agaceries, tracasseries, et espiègleries…

Rien ne va plus dans la Grosse Cité ! Voilà que trois Lutins noirs ont été signalés. Aussitôt, des travailleurs africains sans-papiers sont devenus millionnaires. Tandis qu’une dangereuse société secrète tente de s’infiltrer dans les quartiers…Gustave Flicman, notre jeune policier, est chargé d’enquêter. Et si tout cela avait à voir avec Chelou, ce rhinocéros qu’il devait conduire à l’abattoir et qui s’est échappé en chemin ?Entre les sortilèges des Lutins noirs et les attaques du Bambou Masqué, une course de vitesse s’engage pour retrouver l’étrange animal. Manquerait plus que les Lutins Urbains s’en mêlent, tiens…

Mon avis sur le livre :

Ayant lu il y a quelques mois les deux premiers tomes des Lutins Urbains, j'ai directement accepté un second partenariat avec l'auteur Renaud Marhic afin de découvrir la suite des aventures de ces petites créatures toutes plus différentes les unes des autres. Car oui, cette fois-ci nos lutins sont noirs et vont semer la zizanie dans la Grosse Cité. Ben oui, ça serait pas marrant sinon !

Le récit commence plein gaz (aussi vite qu'une Franklin à 45 km/h) et on est directement happé par l'histoire. Les chapitres sont courts, dynamiques, ponctués régulièrement des notes de l'auteur (ces Psiiiiit ! toujours aussi originaux). Le lecteur ne peut que se sentir embarqué dans l'aventure aux côtés de Gustave Flicman, le policier, son ami Pticop, le commissaire Velu, le Professeur B. (spécialiste des Lutins et directeur de l'Université d'Onirie), Lolligoth, le Nain Jaune, l'Embrouilleur, Chelou le rhinocéros... On a des personnages pour tout les goûts, chacun avec une personnalité différente. 

L'auteur crée un vrai univers où le fantastique se mélange à la réalité et plus on lit, plus on y croit. J'ai toujours adoré les fées, les lutins et c'est comme s'ils prenaient vie ici : pendant cinq minutes j'ai d'ailleurs cru apercevoir par ma fenêtre un de ces petits lutins sautillant et descendant ma rue !

La littérature a quelque chose de particulier : on peut écrire des mots et des mots, des feuilles et des feuilles, il faudra toujours le petit truc pour savoir capter l'attention du lecteur. Ce petit truc s'appelle la magie de l'assemblage des mots et c'est cette magie qui explique que quand le lecteur lit le récit il en oublie les mots qui sont justement sous ses yeux pour imaginer la scène. Renaud Marhic a cette magie des mots, il sait jouer avec, faire participer le lecteur à son histoire, savoir même lui donner de l'importance alors que celui-ci est passif sur sa chaise, assis à lire son histoire. Le Petit Reporter de l'Imaginaire l'a bien compris : le lecteur a sa place dans le récit.

Si aux premiers abords ce livre semble s'adresser seulement à la jeunesse, il est au contraire aussi destiné aux adultes ayant gardé leurs âmes d'enfants. Car même à 19 ans je m'émerveille de l'histoire de ces Lutins et cela est en grande partie du au style de l'auteur qui est riche en vocabulaire, poétique à certains moments, musical à d'autres par sa rythmicité. 

Vous ne trouverez pas de livre aussi original que celui-ci : déconstruction du récit entre interruptions et Psiiiiit, de belles illustrations totalement représentatives de l'histoire, un style unique, adressé à un large public. Alors je vais me permettre de prendre quelques secondes la casquette du Petit Reporter de l'Imaginaire pour m'adresser à vous, lecteurs : qu'est-ce que vous attendez, il faut aller l'acheter ce livre et même les deux premiers si vous avez loupé les aventures de nos amis, les Lutins Urbains !
Pour cela, tout est par ici et ici et ici et ici (il faut cliquer sur les ici lecteurs !!!). Sur ce, je m'arrête de parler et j'espère vous avoir convaincu !

Ma note :

5/5. De la magie, de la magie et de la magie. Une bonne idée de cadeau pour Noël d'ailleurs ! En tout cas, moi pour Noël je compte m'offrir les trois tomes pour les mettre sous mon sapin !

mardi 1 décembre 2015

Matt Smith, La quête du Grimoire Défendu - Stéphanie Vernet - Editions Bookelis - Tome 2

Quatrième de couverture :

Après un douloureux évènement, Matt est introduit à la Communauté des magiciens de Londres. Les magiciens ont besoin de son aide, car le Grimoire Défendu a été dérobé. Le livre le plus précieux des magiciens. Seul l'élu est capable de décrypter tous les symboles, en dehors du roi des magiciens. S'ensuit alors une quête haletante pour les deux camps. Les vampires enlèvent les magiciens pour découvrir qui est l'élu. Les magiciens traquent leurs ennemis pour leur faire avouer où est caché le Grimoire. Matt finira par se rendre compte que Norwin Bubblesperg et Richard MacMannov ont caché une partie de la vérité concernant la véritable fonction du Grimoire. A ses risques et périls, Matt fera son nécessaire pour mener à bien cette quête qui n'épargnera personne... amis comme ennemis.

Mon avis sur le livre :

Ayant lu vers mai le premier tome de la série Matt Smith de Stéphanie Vernet et ayant énormément aimé celui-ci, j'avais hâte de découvrir le second tome et avoir des réponses à mes questions. Si vous êtes intéressé pour acheter ce roman vous pouvez aller ici et si vous voulez voir la chaîne de l'auteur c'est ici.

Le plus gros point négatif du tome 1 avait été son premier chapitre qui lançait trop d'informations à la fois et où j'avais été submergée. Ici le chapitre premier du tome 2 est agréable car l'histoire est posée tranquillement, le contexte est mis en place avec un rappel des évènements du tome 1 (ce qui est très pratique pour ceux qui ont la mémoire courte). J'ai donc apprécié le démarrage de l'histoire. Ce que j'adore chez Stéphanie Vernet c'est qu'elle arrive à faire des chapitres courts qui nous tiennent en haleine, on a envie d'en savoir plus et on ne peut lâcher son livre quand on le tient entre ses mains.

J'ai trouvé que l'écriture de l'auteur a évolué par rapport au premier tome : on a plus de descriptions, plus de détails sur les pensées des personnages. De même ce deuxième tome est plein d'action, encore plus que le tome 1, et cela avec de nombreuses scènes de combats qui sont très sympa. Si vous aimeriez voir des magiciens chasser des vampires, ce livre est fait pour vous.

Il m'est arrivé cependant de noter quelques défauts : je trouve que les émotions des personnages changent parfois un peu trop vite ce qui manque de réalisme. Cependant c'est aussi ce qui fait la force du roman : on ne s'attarde pas des heures sur quelque chose, l'histoire est donc entraînante et dynamique. 

J'ai trouvé que l'auteur avait fait un réel effort dans les dialogues qui étaient mieux que dans le tome 1. De plus la quête du Grimoire Défendu rend l'histoire intrigante, c'est une sorte de contre-la-montre qui nous happe. J'ai adoré la Communauté : c'est un lieu qui m'a rappelé Poudlard et le Ministère de la Magie d'Harry Potter, c'est clairement un endroit où je pourrais bien me sentir et aller passer quelques vacances s'il existait réellement. 

Enfin je trouve que l'auteur n'épargne aucun de ces personnages ce qui rend son histoire d'autant plus forte : certains sont blessés, d'autres meurent et surtout la barrière entre le bien et le mal est floue. Matt Smith a une grande part de sombre dans sa personnalité, il m'a même paru cruel parfois car il manquait de remords par rapport à ce qu'il avait fait. J'ai beaucoup apprécié le fait qu'il n'y ait pas qu'un gentil et un méchant.

Je dirais que la façon dont la plume de l'auteur a évolué me rappelle un petit quelque chose de la série "L'autre" de Pierre Bottero que j'avais lu il y a un an. J'adore cet aspect roman jeunesse plein d'action et pas prise de tête, c'est le genre de livres qui me sort d'une panne de lecture et me rappelle combien j'aime la littérature. 

Ma note :

4,5/5. Un second tome encore meilleur que le premier.