Quatrième de couverture :
Jane Eyre, orpheline à dix ans, est maltraitée par les Reed chez qui
elle a été placée. Envoyée à Lowood, une institution rigide, elle y
souffre de privations et de nouvelles brimades. Elle s’y fait une amie,
Helen Burns. Jane saura pourtant s’adapter et – tout comme Charlotte Brontë – devient
professeur après six ans d’études. Une annonce passée dans un journal
lui permet de devenir gouvernante : la voilà chargée de l’éducation
d’Adèle, la protégée de Mr Rochester, riche propriétaire du château de
Thornfield-Hall…
Mon avis sur le livre :
Je dois d'abord vous dire que je me suis permise de couper et d'enlever des choses du résumé de quatrième de couverture des éditions Archipoche qui révélait l'intégralité des évènements du livre (ce que je trouve incompréhensible d'ailleurs, heureusement que je n'avais pas lu le résumé avant de démarrer ma lecture du roman). Ce roman je l'ai acheté suite à ma lecture des Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, la sœur de Charlotte, car je voulais continuer de découvrir les sœurs Brontë et lire encore un roman classique anglais.
On découvre Jane Eyre, orpheline, qui ne va pas avoir une vie facile et qui jeune, a un caractère très rebelle. Petit à petit on la voit grandir et atteindre ces dix-neuf ans, âge où on va ensuite la suivre tout le long du roman. D'autres personnages l'entourent, chacun avec sa personnalité spécifique et toujours détaillés avec minutie par l'auteur : on ne s'arrête pas à leur personnalité en général, on rentre vraiment en profondeur sur leur façon de penser, de voir les choses et ce qu'en ressent Jane.
J'ai énormément apprécié le style de Charlotte Brontë, plus que celui de sa sœur d'ailleurs : il y a une beauté dans son écriture, une façon de décrire les paysages qui nous plonge dedans, on ferme les yeux (ou pas, vu qu'on lit ^^) et on y est. Les phrases sont fluides, s'enchaînent, c'est mélodieux. Je dois dire que le moment où j'ai le plus apprécié lire ce roman était quand j'étais sur ma terrasse au soleil, entourée par la nature, j'avais vraiment l'impression d'être comme un peu dans l'histoire. De plus, et je me répète, je suis à chaque fois étonnée de l'accessibilité et de la facilité à lire ce genre de roman, qui date pourtant du début XIXe siècle. J'avais envie de prendre mon temps à lire chaque mot de l'auteur, d'où ma lenteur à lire ce roman (1 mois).
J'ai admiré la figure féminine de Jane Eyre : c'est un personnage qui va puiser dans sa colère de jeunesse, dans sa rébellion pour poser sa réflexion, s'améliorer, devenir courageuse, sûre d'elle et surtout grandir. Elle a tendance à parler peu mais chaque parole qu'elle prononce à son importance.
De plus, le personnage masculin principal, Mr Rochester, change lui aussi au fur et à mesure du roman : les obstacles de la vie par lesquels il va devoir passer vont faire de lui un homme moins orgueilleux, moins féroce. Nombre de fois il m'a fait penser à Mr Darcy dans Orgueil et Préjugés de Jane Austen.
L'histoire d'amour (car oui il y en a une et vous vous en doutez) est tellement pure, désintéressée, c'est comme si les deux âmes des personnages se touchaient et se comprenaient sans avoir besoin de dire les choses à voix haute. J'ai pu noter une citation qui appuie ce que je viens de dire plus haut :
-"Mais bientôt, je l'espère, vous apprendrez à être naturelle avec moi, parce qu'il m'est impossible de ne pas l'être avec vous"
Ce roman est donc à l'opposé total des Hauts de Hurlevent, il est beaucoup plus romantique, dans les sentiments, et c'est ce que j'ai le plus apprécié. J'avais trouvé les Hauts de Hurlevent trop sombre avec des personnages manquants de caractère. Cependant Jane Eyre n'est pas pour moi un coup de cœur car il m'a manqué parfois une addiction au livre que je ne saurais pas expliquer, il y avait peut-être quelques longueurs dans les deux-cent premières pages. Il frôle cependant le coup de cœur.
Ma note :
4,5/5. Une découverte magnifique, on en ressort grandit.
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