lundi 31 août 2015

Ashford Park - Lauren Willig - Editions France Loisirs

Quatrième de couverture :

Orpheline à cinq ans, recueillie par un oncle indifférent, Addie ne s'est jamais sentie à la hauteur de sa cousine Bea, plus belle, plus riche, plus sociable. Cette dernière a pourtant été son unique alliée durant toute son enfance.
Pendant la Grande Guerre, leurs chemins se séparent quand Addie s'engage comme infirmière. Quelques années plus tard, Bea, jeune mariée délaissée, séduit le soupirant d'Addie et s'enfuit avec lui en Afrique. Contre toute attente, quand Bea l'appelle à l'aide et la supplie de les rejoindre au Kenya, Addie n'hésite pas une seule seconde. Si les retrouvailles ne sont pas celles qu'elle espérait, elles laissent entrevoir à la jeune femme un tout autre avenir.


Mon avis sur le livre :

J'avais acheté au printemps dernier ce roman à France Loisirs qui me tentait énormément de part sa couverture mais aussi son résumé, mêlant Angleterre et Afrique, secrets de famille. Cela faisait un bout de temps que j'avais envie de lire plus de contemporains, c'était donc la bonne occasion. 

Le roman commence sur un long prologue de 30 pages où on découvre Addie en 1926, jeune femme de 21 an, ballotée dans un train pour se rendre à Nairobi, capitale du Kenya, en Afrique. Si elle fait ce voyage, c'est pour rejoindre sa cousine Bea l'ayant appelée au secours et effacer les rancœurs passées. Car des années auparavant, Bea s'est enfuie avec Frederick, l'homme qu'aimait Addie. 
L'auteure fait ensuite un bond en 1999 où on découvre la petite-fille d'Addie, nommée Clemmie, jeune femme de 34 ans, avocate et visant le poste d'associée dans un cabinet de New York. Addie fête ses 99 ans lors d'une réception qu'elle organise dans son appartement et c'est lorsque Clemmie se retrouve devant sa grand-mère que celle-ci la prend pour Bea. Or Clemmie ne sait pas qui est Bea et va commencer à se rendre compte qu'elle ne sait finalement rien sur le passé de ses grand-parents, sur leur émigration d'Afrique pour venir vivre en Amérique. 

L'auteure va donc alterner dans chaque chapitre un bout de présent de 1999 et un bout de passé de 1906 à 1976. On découvre donc deux histoires différentes en alternant le point de vue d'Addie et celui de Clemmie, l'auteure restant toujours en retrait de ses personnages par l'utilisation de la troisième personne. Le livre est divisé en deux grandes parties : la première se passant à Ashford Park à Londres et la seconde au Kenya. J'ai aimé rencontrer ses deux femmes de deux époques différentes, voir comment les générations changent et pourtant s'entrecroisent dans leurs histoires. L'histoire a donc un aspect historique puisqu'on va survoler les deux guerres mondiales, le passé du château d'Ashford Park (qui existe vraiment) mais tout cela en subtilité et sans être totalement plongé dans ces évènements historiques. 

Si je dois avouer avoir aimé la personnalité de Clemmie, j'ai eu une préférence pour sa grand-mère Addie. Peut-être parce qu'on suit Addie de son plus jeune âge à sa vieillesse et Clemmie seulement lors de ses 34 ans. Mais aussi parce qu'Addie me ressemblait beaucoup dans sa façon de penser, dans son sentiment parfois de ne pas appartenir à un groupe, dans son intérêt pour la littérature, la poésie et le conférences, jusqu'à sa fidélité pour Bea sans jamais la trahir alors que celle-ci n'a pas réfléchit trente secondes pour la blesser en retour en lui volant son amour. 

Justement, Bea est une femme que je n'ai pas apprécié sauf quand elle a enfin agit pour Addie et pas seulement pour elle. Je l'ai trouvé égoïste mais aussi attachante dans le sens où sa seule façon d'avoir confiance en elle est d'être le centre du monde. Frederick ne m'a pas totalement plut au début, je ne comprenais pas ses réactions et puis j'ai ensuite compris sa peur de laisser entrevoir ses faiblesses et il m'a énormément touchée.

J'ai aimé découvrir ce Londres du début du XXe siècle car j'avais plus de connaissance pour l'Angleterre du XIXe. Les flashbacks réguliers de la grand-mère nous ramènent à ce maëlstrom de soirées, cette vie trépidante londonienne et ces night-clubs qui sont pourtant loin de ce qu'elle revendique, plus proche de Bea.

Et puis l'auteure nous plonge par la suite dans un safari en Afrique, dans des descriptions magiques des animaux, de la température, des routes poudreuses, des senteurs, des fleurs... je m'y suis crue, comme au cinéma (référence d'Out of Africa). Cette faculté à nous faire voyager à travers sa plume grâce à un récit descriptif sans en faire trop m'a donnée envie de découvrir d'autres de ses romans. Sauf que ce sera en anglais car ce livre est le premier traduit d'elle en France alors que c'est le dixième livre qu'elle écrit. 

J'ai cependant eu du mal avec la première partie : les 200 premières pages m'ont plut mais je devais me forcer à reprendre le livre pour l'avancer, il y avait comme quelque chose qui me bloquait. Je pense que cela venait aussi du fait que je lisais plus lentement que les semaines précédentes. Il y a eu également quelques incohérences dans le roman : à un moment donné Clemmie envoie un message à un personnage et puis on n'en entend plus parler de tout le roman, ainsi que le nom du père de Clemmie qui était soit Bill soit William. Et puis au bout de 200 pages la lecture est devenue addictive puisqu'en une journée j'ai terminé ce roman, j'ai enchaîné 390 pages en lisant tard dans la nuit.

Au-delà de la romance, du secret de famille, l'auteure va plus loin. Elle nous montre la difficulté d'un historien au travers du travail de Jon, amour de jeunesse de Clemmie et historien. L'histoire c'est compliqué car il faut accepter de savoir des choses mais aussi de ne pas tout connaître, et ça je l'avais déjà énormément noté depuis le début de mes études en histoire. Effectivement on sait beaucoup de choses sur les guerres mondiales mais on ne saura jamais exactement comment ça s'est passé, on ne pourra jamais vraiment se mettre à la place des gens qui l'ont vécu parce que nous, nous n'étions pas né. C'est la même chose pour les secrets de famille. On voit aussi comment le passé peut influencer nos choix actuels. J'ai adoré la fin. 

Enfin l'auteure nous met tellement de références de livres anglais, d'auteurs, de citations, de films qu'on l'adore pour ça. J'ai quatre lignes pleine de références. On sent que l'auteure aime son sujet et s'est renseignée. J'ai même appris des choses : saviez-vous que le nom original de la connue héroïne Alice de Caroline Quine (romans policiers jeunesses) n'est autre que Nancy Drew ? Comment le traducteur français a-t-il pu passer d'un personnage au nom de Nancy à Alice ? Sûrement une histoire de mode de nom à l'époque de la sortie des romans d'Alice (1930).

Ce qui est étonnant avec ce roman c'est que j'ai fais face à un moment en le lisant où je me suis dit : "que vais-je bien pouvoir écrire dans ma chronique ?". J'avais l'impression que rien ne sortirait, que je n'arriverais pas à écrire mes sensations dessus et c'était assez frustrant. Et au final, je me retrouve avec une chronique très longue sans pouvoir m'arrêter d'écrire et vous parler de ce livre.
Un livre qui m'a plut dans son voyage au travers des époques et des pays.

Ma note :

4/5.

vendredi 28 août 2015

Entre mes mains le bonheur se faufile - Agnès Martin-Lugand - Editions Pocket

Quatrième de couverture :

Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…
Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.

Mon avis sur le livre :

Et voilà le troisième roman de l'auteure, dont j'ai lu dernièrement sa série de deux tomes Les Gens heureux. J'avoue avoir eu quelques appréhensions avant de le commencer car après avoir eu deux coup de cœurs grâce à cette auteure j'avais peur de moins aimer.  

J'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteur qui est simple mais qui arrive pourtant à nous plonger dans son histoire. Même avec peu de descriptions, les scènes se déroulant à Paris prennent vie (oui ce lieu semble être celui auquel revient toujours l'auteur). Cependant j'aurais peut-être aimé en savoir plus sur la vie d'Iris dans sa province, son entourage. Le récit est court, les dialogues sont dynamiques : j'avais l'impression de lire un peu le scénario d'un film, je vois très bien les romans de l'auteur adaptés.

En effet, on découvre Iris dans un tournant de sa vie. Son mari Pierre n'est plus présent pour elle, elle ne s’épanouit pas dans son travail à la banque car elle a toujours rêvé de créer et d'être dans le stylisme. Comme pour le personnage dans Les Gens Heureux, Iris n'est pas soutenue par ses parents qui rejettent toutes ses ambitions depuis qu'elle est jeune, et c'est sur la découverte de leur trahison qu'elle va décider de reprendre sa vie en main en se lançant dans une formation de couturière à Paris. Malheureusement, elle doit laisser derrière elle sa petite ville et son mari à qui elle promet un enfant à son retour de formation 6 mois plus tard. La présence de l'atelier de couture avec de jeunes stagiaires au début m'a énormément fait penser à l'émission de M6 nommée Cousu Main. 

J'ai moins accroché aux personnages. L'héroïne féminine m'a plut car elle devient de plus en plus indépendante même si j'ai trouvé qu'elle met un moment à prendre sa vie en main et que c'est seulement quand elle se retrouve face au mur qu'elle réagit. Le personnage masculin, Gabriel, qui travaille dans le même bâtiment au niveau finance, ne m'a pas tellement plut : c'est un coureur de jupons, je l'ai trouvé trop décousu face aux évènements. Le personnage de Marthe, la mentor d'Iris, ne m'a pas accrochée non plus : je trouvais qu'elle se la jouait avec ses grands airs et je n'ai pas trop compris pourquoi Iris s'y attache autant, d'ailleurs certains aspects de sa personnalité qui se révèlent à la fin du livre m'ont dès le début sautés aux yeux. Un des personnages qui m'a été sympathique est le majordome de Marthe, Jacques, qui est quelqu'un de fidèle et qui fait bien son travail, qui jusqu'au bout par des attentions discrètes va soutenir Iris.

Comme toujours dans les romans de Martin-Lugand, l'histoire se situe à notre époque et les problèmes que rencontre l'héroïne sont contemporains. Ici la question de ce qui fait le bonheur est omniprésente : est-ce que l'amour est nécessaire pour être heureux et se sentir accompli dans notre vie ? L'auteur nous montre bien qu'on aspire tous à des choses différentes et qu'on a tous notre propre définition du bonheur. Mais aussi que le bonheur n'arrive pas en un claquement de doigt : il faut se battre tout les jours !

 La fin est inattendue ce qui ramène du dynamisme à l'histoire qui dans l'ensemble ne m'a pas totalement convaincue. Je n'ai pas non plus adoré la fin, je voyais quelque chose de différent pour l'avenir des personnages. Le roman est moins addictif que les deux autres livres de l'auteur même si je dois reconnaître que la trame est très originale. C'est donc un roman que je vous conseille mais qui n'est pas le meilleur de l'auteur, il vaut mieux commencer par Les Gens Heureux. 

Ma note :

3.5/5. Bien.

lundi 24 août 2015

Les étoiles de Noss Head, Origines - Sophie Jomain - Editions France Loisirs - Tome 4

Quatrième de couverture :

Chaque fois que je croyais que notre vie était cousue de fil blanc, Leith et moi devions faire face à une nouvelle adversité, une nouvelle attaque. J'en venais à me demander si, un jour, nous goûterions à la paix à laquelle nous aspirions. Personne ne mesure l'immensité de sa chance quand il affirme que son existence est monotone. Personne. Aux innocents les mains pleines... C'est ce qu'on dit. Mais moi, je n'étais plus innocente du tout. Alors, que me réserverait le destin, cette fois-ci ? Que me volerait-il ? J'en avais une vague idée. J'allais devoir me préparer au pire.

Mon avis sur le livre :

Ayant beaucoup apprécié depuis le départ la série de livres "Les étoiles de Noss Head", je me suis lancée avec plaisir dans le quatrième tome qui promettait avec son sous-titre un joli retour aux sources.  

On découvre Hannah sous sa nouvelle condition qui doit faire face à la disparition de son ami Darius l'ange noir et de son garou de petit-ami Leith. Combiné à cela, deux corps, l'un d'un ange noir et l'autre d'un garou, sont retrouvés sans tête. Heureusement, elle va pouvoir se reposer sur l'aide de ses fidèles amis qu'ils soient garous ou anges. 

J'avoue beaucoup apprécier la figure d'Hannah puisque c'est une jeune femme qui au fil des tomes a pris de l'assurance pour arriver à son actuelle détermination et force dans le quatrième tome. Elle sait ce qu'elle veut et ne va pas se laisser marcher sur les pieds par les autres. Cela change des héroïnes un peu bécasse et fragile. 

Et puis un personnage mystérieux et renfermé sur lui-même va se mettre à s'intéresser à elle, ce qui va commencer à la faire douter de sa relation avec Leith. J'ai beaucoup apprécié l'apparition de ce personnage comme nouveau prétendant car la série me semblait terminée et cela a donc redonné du pulse à l'histoire. Avouons en plus que je n'ai jamais été une grande fan du couple Leith-Hannah, trouvant parfois leur relation trop sage.

La prouesse de Sophie Jomain c'est d'arriver toujours au quatrième tome à nous prendre en haleine, on tourne les pages sans s'en apercevoir et le livre pourtant assez épais (500 pages) se lit en à peine une journée. Les chapitres sont courts et dynamiques.

Le seul reproche que je pourrais mettre en avant serait l'absence de détails dans les descriptions des paysages de l’Écosse. Je m'explique : je suis quelqu'un qui aime être immergée totalement dans le lieu où se passe le récit et ce n'est jamais le cas avec les romans de Jomain car elle ne nous détaille pas les choses en profondeur.

Au final, c'est une série fantastique qui se lit bien, avec un bon rythme, de l'action, de la romance et des combats toujours à couper le souffle.

Ma note :

3.5/5. Bien mais pas un coup de cœur.

dimanche 23 août 2015

After (we collided) - Anna Todd - Editions Hugo Roman - Saison 2

Quatrième de couverture :

Après un début tumultueux, la relation de Tessa et Hardin semble bien partie. Tessa sait qu'Hardin peut être cruel, mais quand les origines de leur relation et son mystérieux passé lui sont révélés, cela lui fait l'effet d'une bombe. Tessa est hors d'elle.
Hardin sera toujours... Hardin. Mais est-il vraiment le mec dont Tessa est tombée éperdument amoureuse, en dépit de son caractère colérique, ou est-il un étranger, un menteur depuis le début ? Doit-elle s'en séparer ? Ce n'est pas si facile. Le souvenir de ses bras autour d'elle... de sa peau qui l'électrise... de leurs nuits passionnées, trouble son jugement.
Pourtant, Tessa n'est pas sûre qu'elle pourra supporter une autre promesse non tenue. Elle a mis toute sa vie entre parenthèses pour Hardin - l'université, ses amis, sa relation avec sa mère, son petit ami, même son début de carrière. Mais elle a besoin de lui pour avancer.
Hardin sait qu'il a fait une erreur, peut-être la plus grande de sa vie, mais il veut se battre pour elle ! Mais peut-il changer ? Va-t-il changer... par amour ?


Mon avis sur le livre :

Après moult et moult réflexions, je me suis lancée dans le tome 2 d'After. Oui je n'avais pas trop aimé le tome 1, mais je me suis dit qu'il fallait toujours laisser une seconde chance à une série de livres. Et puis comme c'est la fin de l'été j'avais envie d'une lecture pas prise de tête où je n'aurais pas à réfléchir alors ce livre semblait parfait à ce moment-là ! 

On retrouve les personnages principaux : Tessa, la jeune fille troublée par Hardin, le beau gosse tatoué. Mais également des personnages secondaires tels que le père d'Hardin et sa belle-mère, son demi-frère Landon, la mère d'Hardin, la mère de Tessa, Noah (l'ex de Tessa)... Il faut savoir que les personnages sont très stéréotypés : il n'y a pas de psychologie ni de fond réel à ces acteurs de l'histoire, on sait qu'ils sont inventés et pas réels pour un sou. Dit comme ça, ça semble bizarre car aucun personnage dans les livres n'est réel mais certains auteurs arrivent à nous le faire croire, alors qu'Anna Todd pas tellement. 

L'action est présente mais parfois des situations incongrues se profilent et les dialogues qu'échangent les personnages semblent tellement "out of the reality". Un exemple est le moment où la mère de Tessa débarque pour essayer de remettre sa fille sur le droit chemin : la scène est assez pathétique.

La relation entre Hardin et Tessa est assez malsaine au final : elle ne se base que sur la passion qui les anime, le reste du temps ils se déchirent. On passe du chaud au froid régulièrement entre eux : on ne sait plus où donner de la tête. L'apparition d'un troisième personnage qui veut conquérir le cœur de Tessa m'a plut : il n'est pas parfait, il fait des erreurs, mais je le verrai bien avec elle.

Ce roman faisant 700 pages, il y a donc pas mal de passages lents où les mêmes choses se répètent. Pourtant c'est un livre qui se lit vite (j'ai mis trois jours) car l'auteur emploie une voix familière et facile à comprendre avec peu de descriptions mais un défilé des pensées de Tessa et d'Hardin qui s'alternent selon les chapitres. 

Est-ce que ce deuxième roman m'a plus plut que le premier ? Non. Est-ce qu'il m'a moins plut ? Non plus. Les deux romans sont à égal niveau, à la fois je suis déçue car je m'attendais à mieux mais d'un autre côté c'était assez prévisible aussi. En lisant ce deuxième tome j'ai compris une chose : oui j'ai envie de savoir la suite mais c'est le genre de livres qu'il faut que je lise sans me prendre la tête, sans réfléchir, juste pour connaître la suite des aventures et le passé de nos personnages. Ce n'est pas fabuleux mais Anna Todd a trouvé le moyen de vendre ses livres en mettant toujours un gros suspense à la fin et ça marche, la preuve, je suis une de celles qui les achète.

Ma note :

2.5/5.

mercredi 19 août 2015

L'invention des ailes - Sue Monk Kidd - Editions JC Lattès

Quatrième de couverture :

Caroline du Sud, 1803. Fille d’une riche famille de Charleston, Sarah Grimké sait dès le plus jeune âge qu’elle veut faire de grandes choses dans sa vie. Lorsque pour ses onze ans sa mère lui offre la petite Handful comme esclave personnelle, Sarah se dresse contre les horribles pratiques de telles servilité et inégalité, convictions qu’elle va nourrir tout au long de sa vie. Mais les limites imposées aux femmes écrasent ses ambitions.
Une belle amitié nait entre les deux fillettes, Sarah et Handful, qui aspirent toutes deux à s’échapper de l’enceinte étouffante de la maison Grimké. À travers les années, à travers de nombreux obstacles, elles deviennent des jeunes femmes avides de liberté et d’indépendance, qui se battent pour affirmer leur droit de vivre et se faire une place dans le monde.
Une superbe ode à l’espoir et à l’audace, les destins entrecroisés de deux personnages inoubliables !


Mon avis sur le livre :

Ayant gagné ce livre à un concours organisé par la blogueuse et youtubeuse Pretty Books en janvier, je me suis enfin lancée dans ce livre au résumé prometteur. Je dois dire que j'avais cette petite touche d'appréhension qu'on a parfois en ouvrant certains livres. Celle-ci s'expliquait du fait du sujet abordé, l'esclavage, qui pour moi est un sujet poignant et faisant partie de notre histoire, alors en tant qu'étudiante en histoire j'avais peur de la dureté du récit. Et puis aussi ouvrir un livre c'est partir en voyage dans un pays qu'on ne connaît pas, avec des personnes qu'on ne connaît pas alors on a toujours un peu peur d'aimer ou pas.
 Je crois vraiment qu'il faut que je décortique pas à pas ce roman car il est tellement riche de son contenu que j'ai des tonnes de choses à dire dessus. 

D'abord parlons du lieu de l'histoire : la Caroline du Sud aux États-Unis. Cette Caroline m'a toujours attirée, mon livre préféré se passe en Caroline, alors j'espérais aimer autant celle décrit dans ce livre. Et bien Sue Monk Kidd a sut poser son lieu, nous le mettre à jour petit à petit et je m'y suis crue : les sons des bateaux rentrant au port, des palmiers ployant sous le vent, la couleur des plantes telles que le bougainvillier, la douce fraîcheur après une tempête... j'ai été folle de cet endroit, ce qui m'a donné encore plus envie de le découvrir un jour en vrai.

Ensuite l'année de 1803. Les meilleurs livres que j'ai lu se situent dans cette période du XIXème siècle, je n'ai pu donc que me sentir à l'aise. Et puis l'idée de suivre une famille de 1803 à 1838 sous une période d'esclavage m'a énormément plu : on voit nos personnages grandir, passer de 10 à 40 ans au fil des pages. On se sent d'autant plus attachée à eux car on les suit depuis le début.

Les deux personnages principales sont Sarah Grimké et Handful. Sarah est blanche et Handful est noire. Cette différence de couleur va faire que l'une va posséder la propriété du corps de l'autre. Or Sarah va se battre contre cela et une amitié va se créer entre les deux enfants. Cette amitié va s'étioler au fil des années mais c'est elle qui va gagner au final. Sue Monk Kidd nous passe un beau message là-dessus : rien ne différencie le noir du blanc car à la base nous sommes tous des êtres-humains. Sarah va donc tenter de libérer Handful et elle va le faire en lui apprenant à lire, par les mots : j'ai trouvé ça magique. L'auteur semble mettre en avant que l'écriture nous permet tout, qu'il n'y a aucune limite avec les mots et en tant que lecteur on ne peut qu'apprécier ce joli message. 

On a donc une alternance de point de vue : un chapitre Sarah nous parle, le suivant ce sera Handful. Ce que je trouve aussi remarquable : l'auteur fait une sorte de métaphore avec cette alternance entre les deux personnages, elle les met à égalité, leur pensées ayant toutes les deux la même valeur.

C'est donc un roman qui fait réfléchir, qu'on referme différent : on voit des personnages esclaves souffrir et on se dit que ça a existé, que ça existe toujours, que cela ne date pas de si longtemps du point de vue historique et qu'encore aujourd'hui ce sujet est compliqué. Mais plus loin que l'esclavage, on a aussi la question de l'égalité homme-femme, le deuil, les choix que l'on fait dans notre vie. Et puis ce qu'on prend aujourd'hui pour acquis : notre liberté. Se rappeler qu'on ne la pas toujours eu, ça met une claque. D'apprendre en plus que les sœurs Grimké ont existé et que l'auteur s'est basée sur des faits réels, des choses qui se sont réellement passées, ça met une seconde bonne claque.

Ne lisez pas ce roman dans l'espoir d'une romance fougueuse, d'une intrigue intenable : il faut le lire comme le récit de deux vies qui se sont entrecroisées, de deux femmes qui se sont battues, parmi tant d'autres, esclaves ou blancs confondus.

Le titre du roman n'est pas là pour rien : une aile ne sert à rien seule, il faut qu'il y en ait une deuxième. Mais aussi l'idée que c'est le corps de l'esclave qui est emprisonné, pas son esprit. Et qu'il faut se battre pour prendre son envol. 

Pour conclure cette chronique, je finirais sur des extraits du roman :

"Nous aspirons tous à un coin de ciel, n'est-ce pas ? Je soupçonne Dieu de planter en nous ces aspirations pour que, au moins, nous tentions d'infléchir le cours des choses. Il faut essayer, c'est tout."

"Voilà pourquoi je suis sur terre - pas pour le ministère, ni pour le droit, mais pour l'abolition."

Ainsi que la phrase qui a inspiré l'auteur, de Julius Lester : "L'histoire, ce n'est pas que faits et évènements. L'histoire, c'est aussi une douleur au cœur et nous répétons l'histoire jusqu'à être capables de faire nôtre une autre douleur au cœur." 

Ma note :

5/5. Un coup de cœur dans ce genre. Une claque.


dimanche 16 août 2015

Ne t'éloigne pas - Harlan Coben - Editions Pocket

Quatrième de couverture :

Megan est une mère et une épouse modèle, qui cache une sulfureuse jeunesse – une vie excitante qu'elle a dû abandonner 17 ans auparavant. Ray est un paparazzi qui regrette son statut de photo-reporter et sa gloire d'antan, volatilisés à la suite d'un drame 17 ans auparavant. Broome est un commissaire obsédé par une vieille affaire : Stewart Green, disparu à la sortie d'un club d'Atlantic City, 17 ans auparavant. Une nouvelle disparition – même lieu, mêmes circonstances – et quelques photos anonymes vont venir réveiller les crimes passés et révéler, derrière les blanches palissades, l'envers du rêve américain.

Mon avis sur le livre :

Mon père ayant de nombreux Harlan Coben dans sa bibliothèque, j'ai toujours été tentée d'en piocher un pour essayer, cet auteur étant très connu dans le roman policier thriller. Je me suis donc lancée dans Ne t'éloigne pas sans savoir vraiment à quoi m'attendre.

Directement j'ai accroché à la plume de l'auteur : c'est rapide, clair, net, précis et pourtant j'ai beaucoup aimé le fait qu'il prenne le temps de revenir sur le passé de ces personnages avec des anecdotes, des flashbacks... . L'histoire en paraît plus réaliste et on s'attache plus aux personnages. Les chapitres sont courts et alternent entre trois points de vue au début : celui d'une mère de famille, d'un commissaire et d'un photographe. Puis au fur et à mesure que l'intrigue avance, les points de vue s'élargissent et on rentre dans la tête de plus de personnages ce qui nous perd encore plus pour nous empêcher de découvrir le coupable. 

Étonnamment, j'étais persuadée que ce roman était classé dans ceux policiers alors qu'en fait c'est déjà du thriller. Il faut avouer que c'est un thriller soft à mon goût, même si certaines scènes contiennent de la violence et des détails glauques.

J'ai été happée par le suspense et j'avais vraiment envie de savoir ce qui allait se passer, je n'ai pas réussi à lâcher le livre et je l'ai donc lu en deux jours. Coben sème différents éléments qui nous envoie vers des fausses pistes afin que la fin soit surprenante, je n'aurais jamais découvert le coupable.

Coben fait un tour de force puisqu'il arrive à nous rendre le coupable sympathique alors même que cette personne a commis divers crimes : chaque acteur de l'histoire a son mauvais côté mais aussi une part de lumière. Il va creuser dans le passé de Megan, de Ray pour faire ressurgir des souvenirs.

Malgré tout, certains personnages sont effrayants car la violence est pour eux quelque chose de nécessaire, une sorte de source d'adrénaline et c'est dans ces moments que la lecture du livre est dérangeante : on ne peut pas comprendre leur pulsions. 

Au final, on peut dire que le bien triomphe du mal même si la limite semble floue et que certains actes commis peuvent nous paraître justifiés. Coben nous montre bien que c'est ce qu'on a vécut qui détermine ce qu'on est et ce qu'on va devenir. C'était donc un thriller plein de philosophie et haletant. 

Ma note :

4.5/5.

vendredi 14 août 2015

La vie est facile, ne t'inquiète pas - Agnès Martin-Lugand - Editions Michel Lafon - Tome 2

Quatrième de couverture (ATTENTION SPOILER) :

"Alors que j'étais inconsolable, il m'avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J'avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J'étais prête à m'ouvrir aux autres."

Depuis un an que Diane est rentrée d'Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.
C'est là, aux "Gens heureux lisent et boivent du café", son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car Diane sait qu'elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.

Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s'effondrer les unes après les autres.

Aura-t-elle le courage d'affronter un autre chemin ?

Mon avis sur le livre :

Je n'ai pu me retenir d'enchaîner sur la suite des histoires de Diane car je voulais absolument savoir ce qui allait se passer. Agnès Martin-Lugand a su me rendre accro à ses livres.

On retrouve les personnages qu'on a adoré dans le premier tome : Diane, Félix son meilleur ami, Edward, Abby, Jack, Judith et des nouveaux aussi ! J'adore comment s'entrecroisent leur relations et comment elles évoluent.

L'aspect que j'aime beaucoup des livres d'Agnès Martin-Lugand est l'Irlande. La description des plages, du vent, de la pluie, de l'étendue de mer, du cottage, des voisins, des petits magasins, de la bière... tout me donne envie de découvrir ce pays tellement il semble chaleureux. D'ailleurs dès les premières pages du premier tome l'ambiance est accueillante pour Diane, on sent que tout le monde fait comme si elle était chez elle et qu'elle faisait partie de leur communauté. 

Ce livre aborde l'idée de se reconstruire après un deuil sans s'en vouloir, s'en se sentir coupable et sans oublier les personnes que l'on a aimé et qui sont décédés. J'ai beaucoup aimé les messages que nous passent l'auteur à ce sujet, elle m'a mis plusieurs fois les larmes aux yeux. Elle va droit au but dans son écriture sans faire de détour ce qui m'a d'autant plus touchée. Les mots sont simples mais alignés tous ensemble ils donnent un sens complexe.

Je ne peux vous en dire plus sur ce second tome car j'aurais peur d'en spoiler plus d'un alors qu'il faut savoir peu de choses pour commencer à lire ce livre. N'hésitez pas, ça vous emporte et pour moi ça a été un second énorme coup de cœur. Merci à Agnès Martin-Lugand. 

Ma note :

5/5. Coup de cœur.

mercredi 12 août 2015

Les gens heureux lisent et boivent du café - Agnès Martin-Lugand - Editions Pocket - Tome 1

Quatrième de couverture :

"Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. " 
Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule. Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...

Mon avis sur le livre :

Je me suis laissée happer par la vague Agnès Martin-Lugand. Je dis bien vague car on ne parle que d'elle ces temps-ci, les droits cinématographiques de ce livre ont été achetés. Cette auteur a d'abord auto-publié son livre avant d'être repérée par la maison d'édition Michel Lafon. Ma sœur ayant acheté le livre et ne faisant que de m'en parler depuis qu'elle l'avait refermé, je me suis dit que j'allais tenter de le lire et voir si ça me plairait.

L'histoire ne commence pas de façon très rigolote : le personnage principal Diane revient par flashbacks sur sa vie d'il y a un an, au moment où elle a perdu son mari et sa fille dans un accident. Son meilleur ami Félix la pousse à sortir, à vivre tout simplement alors qu'elle se renferme de plus en plus sur elle-même depuis leur décès. C'est au final sur un coup de tête qu'elle va décider de partir de Paris pour aller vivre plusieurs mois en Irlande où les choses ne vont pas se passer comme prévues...

Quand on regarde le livre de l'extérieur on pense à un livre sur la réflexion sur soi, quelque chose de lancinant et de répétitif, en tout cas c'est ce que je pensais à première vue. Or c'est tout sauf ça : le récit est rapide, prenant, on tourne les pages comme elles viennent. Le livre ne faisant que 183 pages on est pris dans l'histoire directement et celle-ci va à cent à l'heure. 

Diane est un personnage que j'ai bien aimé car elle va petit à petit se relever de cette épreuve sans pour autant en oublier les êtres qu'elle a aimé et qu'elle aimera toujours. Je me suis reconnue dans cette question de deuil, dans le fait qu'on oubliera jamais. 

Le titre est très révélateur de l'histoire tout en gardant une certaine distance que je ne saurais expliquer. L'auteur a une écriture simple et jolie qui nous entraîne dans son récit. 

C'est donc un roman qui cache bien son jeu car derrière cette couverture il y a beaucoup. J'adore être surprise par un livre et ça été totalement le cas. Je vous conseille d'y aller les yeux fermés et de vous lancer : il est petit à lire mais tellement bien. Il faut en savoir le minimum pour l'apprécier. Moi je l'ai dévoré en une journée, c'est dire son côté addictif ! Un coup de cœur pour moi. 

Ma note :

5/5. La suite est déjà chez moi ;) !!!

mardi 11 août 2015

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi - Katherine Pancol - Editions Le Livre de Poche - Tome 3

Quatrième de couverture :

Souvent la vie s'amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud. Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés ignorent les détails. Ils veulent du lourd, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant. Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue...
Et la vie n'est plus jamais triste.
Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...

Mon avis sur le livre :

La dernière fois que j'avais quitté Katherine Pancol c'était début octobre 2014 et je me suis replongée avec plaisir dans la suite de sa série Les Yeux Jaunes des Crocodiles. Chaque livre faisant plus de 800 pages, je prends à chaque fois le temps de les lire. Ce qui est bien avec Pancol c'est que même si on a oublié quelques détails du livre précédent elle nous les rappelle dès les premières pages et c'est comme si on avait pas quitté une seule seconde nos personnages. 

Justement la force de cette écrivaine est dans ses personnages. Elle semble avoir acquis une connaissance de l'humain, observée pendant des heures des personnes pour nous servir sur un plateau bien garni cette diversité d'acteurs à son histoire. Pancol arrive à capter dans une personne, dans ce qu'elle renvoie de l'extérieur des choses. Les personnages sont réalistes, ils ont tous leur qualités mais aussi leur faiblesses. Ce qui fait qu'on s'attache à eux : ce ne sont pas des héros mais des gens de la vie comme nous. 

Le personnage que j'admire le plus est Joséphine. C'est elle qu'on découvre au début des Yeux Jaunes des Crocodiles où elle apprend que son mari la trompe et veut la quitter (je ne vous spoile pas c'est dans les premières pages). C'est cette épreuve qui va la faire évoluer, passer de la femme soumise aux hommes à celle de femme indépendante. Et pourtant, même en changeant elle reste elle. Katherine Pancol arrive à la rendre différente et on la reconnaît toujours avec son émotion à fleur de peau et sa compréhension. J'ai souvent remarqué que les auteurs font évoluer leur personnages en effaçant complètement leur personnalité d'avant alors que là ce n'est pas le cas.

Et puis surtout la plume de Pancol a ce quelque chose que d'autres non pas. Quasiment poétique, avec un enchaînement de mots, une énumération régulière de choses et de détails qui donne ce petit plus. Elle prend le temps de construire son histoire, de poser les bons mots sans se précipiter. Et elle arrive à y ajouter une dose d'action, juste ce qu'il faut pour nous tenir en haleine. J'adore, j'adore, j'adore. 

C'est un livre léger, facile à lire mais qui traite de sujets importants : comment être heureux, d'où vient le bonheur, comment l'atteindre, apprendre que la souffrance nous permet d'être ce qu'on est, la douleur n'est qu'un moment qui passera et nous fera évoluer. Et tous ces petits messages passent doucement au fil des pages, avec virtuosité je dirais.

Je ne peux que vous conseiller les livres de Katherine Pancol. Elle ne cherche pas à faire du fantastique, de la science-fiction... juste de l'humain. Et nous rappelle que la vie il faut en profiter.

Ma note :

5/5. Magique pour la fin de cette série