Quatrième de couverture :
Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New
York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui
inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie.
Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui
dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça
n’en finit pas !
Mon avis sur le livre :
J'avais hâte, tellement hâte de lire ce livre, sorte de suite de la série de trois tomes des Yeux Jaunes des Crocodiles de Katherine Pancol, mais qui partait sur une nouvelle histoire avec de nouveaux personnages. J'avais gagné ce livre au concours pour les 100 abonnés d’Émilie de la chaine Milyx Lecture.
Le livre est divisé en trois gros chapitres, comme d'habitude Pancol écrit de grosses parties sans s'arrêter, juste en alternant petits et gros paragraphes qui nous permettent de nous arrêter au fil de la lecture. On découvre dans la première partie Hortense et Gary à New York, leur vie de couple. Dans les parties suivantes, c'est Joséphine et Philippe à Sienne en vacances. Et enfin de nouveaux personnages tels que Stella et son fils Tom.
Si j'étais contente dans les premiers mots de retrouver Hortense et Gary j'ai vite déchanté. Moi qui les voyait comme un couple solide, on se retrouve avec deux êtres-humains fusionnels dans la passion mais pas dans la vie de tout les jours, qui ne se supportent pas. L'auteur met en avant un point de leur relation que je ne voulais pas voir et qui pourtant menaçait dans les précédents tomes.
Je me suis cependant sentie rassurée de retrouver Joséphine, l'écrivaine, et son homme, Philippe, toujours passionné d'art et qui a aujourd'hui ouvert un refuge pour les femmes. Les deux vivent séparés, l'un à Londres et l'autre à Paris.
Puis on a Stella, cette jeune femme de 34 ans qui élève seul son fils, qui travaille pour l'entreprise de Ferraille de Sens, en Bourgogne, qui a eu une enfance dure, voyant sa mère se faire maltraiter.
Le passé des personnages est lourd, peut-être trop pour moi. On a des passages de violence. Et trop de personnages se bousculaient dans ce passé, on ne sait plus où donner de la tête entre toutes les choses qui se sont passées. On retrouve des aspects de Joséphine chez Stella et puis elle s'en éloigne ensuite totalement. Bref, je n'ai pas trop accroché aux nouveaux arrivants.
Si on m'avait dit que j'aurais pu trouver un jour l'écriture de Pancol lourde, pressante et étouffante, j'aurais dit jamais. Car son style d'énumérations, de jeux de mots, des phrases qui s'envolent pour ne jamais s'arrêter me transportait. Et là je suis restée les pieds sur terre, voir enfoncés sous terre tels la tête d'une autruche. Cette part de sombre m'a gênée. C'était dur. Sauf qu'à la fin on comprend pourquoi Pancol a écrit sur ces thèmes, que cela est inspiré de ce qu'elle a vu, et j'ai regretté que ses notes d'auteurs ne soient pas au début du roman.
J'avais tendance à me perdre entre les points de vue et les personnages. Je me demandais des fois où j'étais. On avait des flashbacks comme ça, des retours au présent comme si l'auteur en un claquement de doigt passait d'une chose à l'autre. Après coup, je me suis dit que peut-être cela était fait exprès car au final que ce soit pour les femmes du passé ou du présent leur histoire est la même, et Pancol a de cette façon essayé de rendre son histoire universelle.
La fin est surprenante, on ne s'attend pas à ça et on comprend enfin le lien entre les anciens et les nouveaux personnages. Du coup, ma curiosité me pousse à lire la suite car je veux savoir comment vont vivre les personnages que j'aime, mais d'un autre côté ce réalisme dans le livre me perturbe.
Je suis un peu perdue à vrai dire : est-ce que j'ai aimé ou pas ce livre ? Je ne sais pas trop comment le noter car il m'entraîne à me demander si on aime un livre pour son histoire ou pour le fait qu'il nous perturbe, nous marque et qu'on ne peut pas l'oublier. Du coup je vais me permettre de ne pas lui mettre de note cette fois-ci, je pense que mon ressenti sera suffisant.
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