Quatrième de couverture :
-Macbeth :
Ce qu'un homme ose, je l'ose ! Viens à moi
Sous l'apparence de
l'ours russe le plus farouche,
Du rhinocéros le plus hérissé, du tigre
Le plus féroce de l'Hyrcanie. Prends toute forme
Sauf celle-ci, et mes
nerfs assurés ne trembleront pas.
Ou encore : revis, et défie-moi
Au
combat à l'épée jusque sur la lande déserte
Et si je reste ici à
trembler de peur, tu pourras me dire
Une poule mouillée. Va-t'en,
va-t'en,
Horrible spectre, image sans substance ! (Acte III, scène 4)
Mon avis sur le livre :
Ayant envie de lire un classique rapidement, sans prise de tête, j'ai piqué à ma sœur Macbeth de Shakespeare. J'avais déjà lu de cet auteur/dramaturge du XVI-XVIIe siècle Roméo et Juliette que j'avais apprécié.
Ici on est plongé au cœur de l’Écosse, entre châteaux, landes et batailles. Macbeth, notre personnage principal, est général et porte déjà le titre de "sire de Glamis". Il participe à la guerre contre la Norvège. Un soir, il rencontre sur la lande trois sorcières qui lui annoncent qu'il va être nommé "sire de Cawdor" et devenir roi de l’Écosse prochainement. D'abord peu interpellé par les propos de ces apparitions, il va ensuite leur faire totalement confiance : le roi Duncan le nomme "sire de Cawdor" et c'est la confirmation pour lui des paroles de ces vieilles. Son ambition va devenir grande jusqu'à provoquer lui-même son destin en passant à l'acte diabolique : tuer tous ceux qui sont sur son chemin. Sauf qu'il y a des conséquences, cette réplique les mettant à jour : "Que l'œil se détourne de la main ! Que celle-ci ait pouvoir d'accomplir librement ce que l’œil craindrait trop de voir !".
J'ai beaucoup aimé me retrouver dans cette Écosse qui est un lieu propre aux éléments mystiques et effrayants. La pièce de théâtre est donc dans une ambiance très silencieuse comme si on entendait le moindre bruit, j'ai vraiment eu l'impression d'y être. On se retrouve également dans l'acte IV en Angleterre. Je ne saurais donner de date où se déroule l'histoire, je sais juste que des guerres écosso-norvégiennes ont eu lieu entre 1262 et 1266.
Le style de l'auteur est facile à lire, les mots s'enchainent avec rapidité. La fin m'a parue plus lente que le début car les répliques étaient plus longues et j'ai eu quelques problèmes de compréhensions, on avait beaucoup de personnages qui apparaissaient alors qu'au final on aurait pu garder ceux principaux pour faire avancer l'action.
J'ai beaucoup aimé découvrir une pièce de Shakespeare plus sombre avec une morale : après l'acte on est hanté par nos remords qui apparaissent dans le livre comme des fantômes ou des problèmes de somnambulisme. L'auteur nous fait bien comprendre qu'il faut réfléchir avant de passer à l'acte.
Ma note :
3.75/5. Bien sauf la fin que j'ai moins aimé, qui m'a un peu perdue.
J'ai tellement envie de le lire maintenant que je lis ton avis! Ca fait longtemps que je veux me faire la bibliographie de Shakespeare mais je prends toujours des livres... plus récents ^^ alors que la richesse de son écriture n'a de pareil :) Bisous
RépondreSupprimerCoucou ! Je découvre la fonction commentaires sur mon blog juste maintenant, oui oui... il vaut mieux tard que jamais, du coup je te réponds avec des mois et des mois de retard ^^ alors tu as pu découvrir Shakespeare entre temps ? Bisous et bonnes lectures :)
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