jeudi 16 juillet 2015

Une chanson douce - Mary Higgins Clark - Editions Albin Michel

Quatrième de couverture :

Contrairement à l'ancien employé qui l'accompagnait, Kate a réussi à échapper aux flammes qui ont ravagé une nuit la manufacture familiale de copies de meubles anciens et le bâtiment attenant où étaient stockées de précieuses antiquités. La jeune femme gît inconsciente et grièvement brûlée sur un lit d'hôpital. Pour la police qui enquête sur l'étrange explosion à l'origine de l'incendie, elle n'en est pas moins suspecte : que faisait-elle là à une heure si tardive, elle qui travaille aujourd'hui pour l'une des plus grandes sociétés de l'audit ? Hannah, la soeur de Kate, refuse les conclusions trop hâtives. Elle est prête à aller chercher sous les cendres la clé de cette inquiétante énigme, mais loin d'imaginer ce qui l'attend... La douce mélodie du passé devient vite entêtante quand la reine du suspense nous entraîne au cœur d'un fascinant mystère familial, hanté par un tueur sans scrupules.

Mon avis sur le livre :

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de Mary Higgins Clark puisqu'en décembre j'avais été déçue d'un de ses livres en collaboration avec sa fille, Carol Higgins Clark. Cependant le résumé de celui-ci me tentait pas mal alors je me suis dit pourquoi pas.

On rencontre Kate Connelly, une comptable aux idées bien fixées. Fille de Douglas Connelly qui est propriétaire d'une manufacture de reproduction de meubles, elle échappe à un incendie dans l’entrepôt même de l'entreprise de son père alors qu'elle a donné rendez-vous à  un ancien employé, Gus Schmidt, à quatre heures du matin. L'intrigue tourne autour du coupable de cet incendie mais pas seulement. En effet, deux filles ont disparu depuis des années, Tracey Sloane et Jamie Gordon. Y-a-t-il un lien ? 

Comme d'habitude, l'auteur nous place ses diverses personnages comme des pions de son histoire. Son style est simple, clair, net, précis qui s'adapte facilement à ce genre. Elle écrit des chapitres de 1 à 5 pages ce qui apporte une rapidité de lecture et du dynamisme à l'histoire. Je suis donc facilement rentrée dans le roman. Le narrateur est omniscient puisque l'auteur utilise la troisième personne du singulier, chaque chapitre suit le point de vue d'un personnage. J'avais l'impression de lire une enquête policière comme celle qu'on voit à la télévision dans les séries policières. Or j'en attends un peu plus dans les romans policiers.

En effet, j'ai noté quelques longueurs à l'histoire. C'est bien de placer le contexte et l'avis de chaque personnage mais là c'était trop long car il ne se passe pas grand chose dans les deux cents premières pages. Ce n'est que passé ce nombre de pages qu'on commence à avoir des rebondissements. J'avais parfois l'impression en changeant de point de vue de relire exactement le point de vue d'un autre personnage vu avant.

Et le comble dans un livre policier c'est que je me doutais du coupable au bout de cent pages. Peut-être suis je trop perspicace ? Ou au contraire l'auteur nous met trop en avant des détails qui font qu'on se doute. Au final on a raison même si on reste surpris parce qu'on n'avait pas tout deviné dans les détails. Je suis quand même déçue de mettre douté du coupable : j'aime avoir un énorme retournement de situation à la fin d'un roman policier.

Bref, Mary Higgins Clark a du mal à me surprendre ces temps-ci car il manque dans sa plume une dextérité à nous cacher les choses. Je peux quand même dire que c'est agréable de lire un de ses livres pour l'ambiance new-yorkaise.

Ma note :

2.5/5. Pas une totale déception mais j'en attendais beaucoup plus.

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