Quatrième de couverture :
Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : "C'est toute ma vie". Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par un artiste, et qui part à sa recherche.
Mon avis sur le livre :
Ce livre c'est ma grand-mère qui me l'a offert en décembre et j'avoue que j'avais peur de m'y lancer car j'en avais entendu des avis mitigés. David Foenkinos est un auteur qui ne m'attirait pas plus que ça du coup j'étais vraiment réticente.
J'ai découvert l'histoire de Charlotte Salomon et cela m'a particulièrement touché car ça se passe lors de la seconde guerre mondiale. De fait, le livre est triste et c'est un point que je tiens à souligner : le début est déprimant, la mort est présente partout de façon malsaine. Il y a quelque chose de perturbant : les gens de la même famille sont tous touchés par le suicide. Cela m'a rappelé un peu l'idée d'héritage et d'hérédité familiale qui peut exister chez la famille des Rougon Macquart de Zola. Je conseille donc aux âmes sensibles de s'abstenir de ce genre de lecture.
Le style m'a directement interpellé : ce sont des phrases qui reviennent toujours à la ligne. Au fur et à mesure de la lecture l'auteur va nous expliquer pourquoi il a fait le choix d"écrire de cette manière : il explique qu'il se sent oppressé par l'histoire qu'il nous conte et c'est vraiment ce que j'ai ressenti en la lisant. Il tient une sorte de journal de ces souvenirs dans la quête de la véracité sur la vie de Charlotte. Les dialogues sont spéciaux mais sans guillemets. L'auteur est honnête, il nous raconte des fois des détails sur lui. On passe de l'histoire de Charlotte au présent de l'auteur et on voit comment ce personnage l'a influencé. J'ai bien aimé ce style et les chapitres courts. Le livre est divisé en huit parties.
Je crois qu'il ne faut pas que j'en dise plus sur l'histoire de Charlotte. La seule chose à savoir est que la fin est dure, j'avais les larmes aux yeux et le cœur serré. Il y a quelque chose de déstabilisant dans ce roman : on voit à la fois la tristesse d'une telle histoire mais aussi l'obsession d'un auteur qui essaye de se construire à travers ce personnage. C'est le genre de roman qui reste en mémoire mais dont vous ne saurez pas dire si vous l'avez aimé ou pas.
Ma note :
3/5.
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