Quatrième de couverture :
Dante can swim. Ari can't. Dante is articulate and self-assured. Ari has a hard time with words and suffers from self-doubt. Dante gets lost in poetry and art. Ari gets lost in thoughts of his older brother who is in prison. Dante is fair skinned. Ari's features are much darker. It seems that a boy like Dante, with is open and unique perspective on life, would be the last person to break down the walls that Ari had built around himself. But against all odds, when Ari and Dante meet, they develop a special bond that will teach them the most important truths of their lives, and help define the people they want to be. But there are big hurdles in their way, and only by believing in each other - and the power of their friendship - can Ari and Dante emerge stronger on the other side.
Ma traduction :
Dante peut nager. Ari ne peut pas. Dante est riche en vocabulaire et confiant. Ari n'est pas habile avec les mots et souffre d'un manque de confiance en lui. Dante se perd dans la poésie et l'art. Ari se perd dans ses pensées pour son plus grand frère qui est en prison. Dante est blanc de peau. Les traits d'Ari sont plus sombres. Il semble qu'un garçon comme Dante, qui a une conception ouverte sur la vie, serait la dernière personne à briser les barrières qu'Ari avait construit autour de lui. Mais contre toute attente, quand Ari et Dante se rencontrent, ils développent un lien spécial qui leur apprendra la vérité la plus importante de leurs vies et les aidera à définir les personnes qu'ils veulent devenir. Mais il y a de grands obstacles sur leur chemin, et seulement en croyant en l'un et l'autre - et le pouvoir de leur amitié - Ari et Dante pourront en ressortir plus fort de l'autre côté.
Mon avis sur le livre :
Cela faisait un moment que j'entendais parler de ce livre sur les chaînes américaines de youtube et quand je suis allée au meet-up du samedi 23 mai, Treky (ici) m'a convaincu de l'acheter quand nous sommes passés dans une librairie anglaise. J'ai donc commencé ce livre vendredi pour le challenge week-end à 1000.
J'ai directement été frappée par le style de l'auteur en ouvrant ce livre. C'est le genre de choses pourtant qui est difficile à remarquer quand on lit en anglais, mais pour le coup la plume de l'auteur été tellement poétique dans sa simplicité que ça m'a choqué (dans le bon sens). On sent que l'auteur a écrit des poèmes avant (il a 6 livres de poésie à son actif). J'ai aussi directement aimé le fait que les chapitres soient courts car l'histoire m'a prise et entraînée au fil des pages. C'était la première fois que je lisais un livre en anglais aussi vite, je l'ai fini en une journée. Ce livre est addictif : quand on commence à le lire on a envie de savoir et les pages se tournent toutes seules. L'anglais est facile donc pour les novices qui veulent le lire vous pouvez y aller les yeux fermés.
On est plongé dans les pensées d'Aristotle, surnommé Ari, qui est un jeune mexicain solitaire et mal dans sa peau. L'histoire commence en 1987 et cet aspect m'a plut : rare sont les livres se passant aux États-Unis que j'ai lu lors de cette période. Un jour Ari va croiser le chemin de Dante, lui aussi mexicain et avec peu d'amis, et les deux jeunes hommes vont devenir meilleurs amis.
J'ai énormément aimé les deux personnages principaux : j'ai aimé les réflexions, l'humour de Dante et le fait qu'il soit très atypique, mais aussi la discrétion et la souffrance interne d'Ari. Car les choses ne sont pas toutes joyeuses dans ce livre : les deux jeunes hommes ont été éduqués par des parents qui les aime mais l'un n'a jamais compris son père revenu de la guerre du Vietnam et l'autre n'a jamais compris sa mère. C'est grâce à leur amitié que chacun va pouvoir comprendre mieux les gens qui les entourent : on les voit grandir entre leur 15 et 17 ans. Les deux garçons vont en quelque sorte se sauver car ils se comprennent même s'ils sont différents.
Ce livre aborde des thèmes qui m'ont souvent mis la larme à l’œil : la solitude, le manque de confiance en soi, la peur du regard des autres, la peine et la tristesse mais aussi la joie, la fidélité et l'amitié, les difficultés de la vie, l'éloignement, la distance, la différence, la cruauté des autres mais aussi l'amour. L'intégralité de ce livre m'a bouleversé : je me suis prise une claque. On en ressort différent car on comprend mieux les attitudes de tels ou tels personnes, on accepte les fautes qu'on put commettre les gens autour de nous et celle que nous-mêmes avons commises. J'ai adoré les peintures, les musiques cités : on sent que l'auteur est quelqu'un de cultivé, et la chanson The Long and Winding Road des Beatles a sut me charmer. J'ai apprécié les passages du journal d'Ari et les lettres.
Je ne peux pas vous en dire plus car je ne voudrais pas vous raconter toute l'histoire mais ce livre est un coup de cœur : c'est le genre de livres que je n'oublierais pas, qui va rester gravé en moi. C'est la première fois qu'en refermant un livre j'ai envie de le rouvrir directement. Autant vous dire que quand la version française va sortir en juin, je vais m'acheter le livre rien que pour le mettre sur mon étagère.
Ma note :
5/5. Bouleversant mais enrichissant sur la vie.
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