Quatrième de couverture :
Lauren Warren est mariée et subvient seule aux besoins de sa famille comme technicienne d'imagerie médicale. A 42 ans, elle sent qu'elle arrive à un tournant de sa vie.
Richard Copeland est commerçant en assurances et se trouve à l'étroit dans son couple.
Le temps d'une échappée de cinq jours à Boston, leurs deux solitudes vont se rencontrer. Les mots, les livres, les films en commun, puis l'évidence : l'amour fou, et l'espoir renaît...
Mais sommes-nous libres de choisir le bonheur ?
Mon avis sur le livre :
J'avais beaucoup d'appréhension à commencer ce livre car j'en avais entendu sur youtube des avis mitigés voir très mauvais ! Pourtant je me suis lancée et étonnamment ce livre m'a beaucoup plut et touché.
On découvre le personnage de Lauren, quarantenaire, et je me suis directement attachée à elle. Elle me correspond beaucoup dans sa façon de penser, elle essaye toujours de positiver les choses et garde souvent un masque pour cacher sa faiblesse et sa sensibilité. Pourtant nous on découvre ses pensées et grâce à ça on déchire ce masque pour voir la femme qui est en-dessous. J'ai aussi aimé le fait qu'elle ait des valeurs de respect. L'auteur écrit à la première personne du singulier ce qui m'a permit de rapidement m'identifier à ce personnage principal. De plus, le talent de l'auteur ressort énormément car on a vraiment l'impression que c'est une femme qui parle alors que c'est un homme qui a écrit le roman. J'ai beaucoup aimé que l'écrivain prenne le temps de poser le cadre de son histoire sans se précipiter : il nous raconte tout ce qui entoure Laura, ses rapports avec les gens, mais on a également des flashbacks qui nous permettent de mieux la comprendre elle, ainsi que la vie qu'elle a vécut et pourquoi à ce jour elle en est à ce point. Ce contexte est détaillé pendant les 130 premières pages mais ça ne m'a pas du tout dérangé.
J'ai énormément aimé le style de Douglas Kennedy. C'était la première fois que je lisais cet auteur et je n'ai pas regretté de le découvrir : il a une écriture belle dans ses descriptions, détaillée et pourtant si claire et fluide ! Il m'a souvent rappelé Nicholas Sparks, peut-être aussi parce que les thématiques qu'il aborde sont similaires. Les premiers sujets abordés sont le cancer car Lauren est technicienne et s'occupe de passer les scanners : il faut passer outre ce sujet difficile car le livre ne parle pas que de ça. C'est d'abord la vie en elle-même qui est sujet principal, mais aussi les choix que l'on a effectué et qui ont influencé celle-ci. Et ce qui m'a énormément touché a été le thème de la culpabilité. Je me suis parfois sentie moi-même coupable dans ma vie de certaines choses et je me rejetais souvent la faute. Le message de ce livre est ce que j'ai compris après du temps : on ne peut pas changer les gens qui ne veulent pas changer. Il faut parfois accepter le fait qu'on soit impuissant et inutile et qu'on ne puisse rien faire malgré de multiples tentatives. L'auteur nous le dit clairement : il est déjà assez difficile de se définir et de se comprendre soi-même, on ne peut donc pas le faire aussi pour les autres. Laura va avoir ce déclic quand elle va rencontrer Richard.
J'ai trouvé réaliste la rencontre entre les deux personnages : pour moi cela s'est fait naturellement. Ils ont beaucoup de ressemblances ce qui va les rapprocher directement mais je n'ai pas trouvé ça gênant : au contraire j'aime croire que quelqu'un sur Terre nous ressemble de près. Le livre est divisé en 5 parties pour les 5 jours que dure leur rencontre. J'ai beaucoup aimé leur façon de se draguer implicitement grâce à leur culture littéraire : l'auteur nous montre qu'il lit beaucoup et nous cite régulièrement des livres, ce que j'ai adoré. Le seul point négatif est qu'ils emploient trop rapidement à mon goût des surnoms pour se désigner l'un et l'autre et j'ai trouvé ça assez exagéré, niais, alors que leur relation était aussi forte.
La fin m'a laissé sous le choc. Je croyais que j'allais pleurer mais ça n'a pas été le cas, pourtant j'ai le cœur qui s'est arrêté ça c'est sur ! Je ne m'attendais pas à cette fin et pourtant en y repensant je ne vois pas comment ça aurait pu finir différemment : le livre n'aurait pas été aussi marquant, car je sais que je me rappellerais encore dans longtemps de l'histoire de ce roman. Cette clôture de l'histoire m'a permis d'admirer encore plus Laura. Je trouve que le dernier mot écrit par Douglas Kennedy dans son livre est exactement ce que l'auteur veut nous rappeler : vivre. Avec les parts de sombre mais aussi de lumière que la vie peut comporter.
Ma note :
4.5/5. Ce n'a pas été un coup de cœur, il me manquait cette petite touche de plus d'émotions pour pleurer, mais c'est un livre génial que je conseille énormément.
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