Quatrième de couverture :
Eragon a une double promesse à tenir : aider Roran à délivrer sa fiancée,
Katrina, des griffes des Ra'zacs, et venger la mort de son oncle
Garrow. Mais le combat continue contre Galbatorix. Les nains, les elfes,
le peuple du Surda et les Urgals eux-mêmes se rallient aux Vardens,
sous l'autorité de Nasuada. Ce qui ne va pas sans frictions et
rivalités. Quant à Eragon et Saphira, ils n'ont pas achevé leur
formation. L'enseignement et les conseils d'Oromis et de Glaedr, le
dragon d'or, leur sont plus que jamais nécessaires, car, entre batailles
contre les soldats du tyran, luttes intestines et souffrances secrètes -
l'elfe Arya est toujours présente dans les pensées d'Eragon -, le jeune
Dragonnier et sa puissante compagne aux écailles bleues doivent sans
cesse donner le meilleur d'eux-mêmes. Or, depuis que Murtagh lui a
repris Zar'roc, Eragon n'a plus d'épée...
Mon avis sur le livre :
Je dois dire que ce roman a traîné longtemps sur mon étagère avant que je me lance complètement dedans. Voilà bien deux ans que je n'avais pas lu Christopher Paolini, je l'ai donc redécouvert avec plaisir.
A vrai dire, j'avais un peu oublié une partie de ce qui s'était passé dans le tome deux mais j'ai rapidement pu me retrouver puisque l'auteur fait des rappels réguliers aux évènements précédents.
J'étais heureuse de revoir Eragon et son dragon bleu nommé Saphira, ainsi que les elfes, les nains, et tous les peuples qui composent le monde de fantasy créé par le jeune auteur. Le personnage d'Eragon évolue dans ce roman, je trouve qu'il ne fait pas toujours les bons choix, ce qui en un sens, rend l'histoire plus réaliste. En effet, notre héros n'est pas sans faiblesses : il doit apprendre pour pouvoir être à la hauteur et combattre Galbatorix, le méchant de l'histoire.
Tout n'est pas centré sur ce protagoniste : on rencontre bien d'autres personnages et notamment le cousin d'Eragon, Roran, qui a beaucoup plus de poids dans ce roman. Nasuada, elle, est à la tête de tous les peuples, les guidant pour combattre l'Empire.
Pour moi, l'auteur a un talent dans l'écriture : il sait nous immerger dans son monde par des descriptions détaillées, travaillées et qui rendent compte d'une recherche poussée sur des sujets tels que la ferronnerie. Cependant, il m'a manqué de la surprise, de l'étonnement lors de ma lecture. Je ne m'attendais pas à la fin du roman, et à la révélation qui s'y trouve, mais le reste du livre était plus prévisible. Voilà pourquoi j'ai mis plus de dix jours à lire ce roman, et plus j'avançais, plus j'avais l'impression de m'enfoncer et de ne pas en voir le bout (sachant que ce livre fait plus de 800 pages).
C'était donc pour moi un roman de transition qui mettait en place des embûches sur le chemin tout tracé d'Eragon, pour ensuite résoudre ces embûches dans le tome 4. Je ressors donc un peu déçue, j'espère aimer et accrocher plus au dernier roman du cycle de l'Héritage de Paolini.
Ma note :
2.5/5. Pas emballée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire